Je vois beaucoup de nouveaux arrivants à FreeNas focaliser sur la version 8 du logiciel et de plus, s'entêter à vouloir exploiter le ZFS.
Or il est important que ces gens aient quelques infos à ce propos:
La version 8 est certes "présentée comme étant un "must" mais elle est encore en cours de finalisation.
Ce qui veut dire :
- Que bien qu'étant sérieusement maintenue elle n'est pas exempte de bugs.
- Que bien qu'étant très avancée elle ne rend pas tous les services implémentés dans NAS4Free
- Que bien qu'intégrant l'exploitation du ZFS ce n'est peut-être pas une bonne option que de se focaliser sur ce système de fichier pour débuter.
Si vous n'avez jamais monté de nas et si vous commencez avec du matériel de récupération vous obtiendrez sans doute de très bons résultats (voir meilleurs) avec NAS4Free. (y compris ZFS)
http://www.nas4free.org/
Si vous décidez d'exploiter du matériel récent veillez à ce qu'il soit supporté par le noyau FreeBSD de la version FreeNAS que vous entendez utiliser. Ce qui a fait l'engouement pour FreeNAS 8 c'est que le noyau utilisé était plus récent que celui de NAS4Free; aujourd'hui on trouve des versions NAS4Free tournant sur un noyau récent.
Beaucoup de services n'existent pas ou partiellement sur la version 8 soit par manque de temps pour les développeurs, soit parce que ceux-ci "spéculent" à terme sur leur inutilité notamment "Quixplorer" implémenté dans NAS4Free n'a pas d'équivalant dans la V8, il est très difficile de gérer RSYNC en local avec la V8 alors que c'est très facile de mise en oeuvre dans NAS4Free; idem pour les disques NTFS... Bref beaucoup de petites astuces ou de services qui aident bien la vie ne sont pas encore disponibles dans la V8 ou ne le seront jamais en natif.
Du ZFS.
Beaucoup de gens ne se figurent pas de quoi il s'agit.
Alors que nous sommes tous habitués à formater nos supports quelles que soient leurs capacités nominales pour pouvoir ensuite les exploiter certains savent déjà que certains types de formatage ont leurs limites quelques uns d'entre vous ont déjà noté à leurs dépends qu'un formatage FAT ou Win32 n'acceptera pas de fichier de taille supérieure à 2Go alors que le NTFS supportera des fichiers de taille supérieure, de même certains disque durs de haute capacité ne pourront pas être formatés dans leur entièreté avec le FAT ou le Win32. Ces limitations viennent du système de codage et d'indexation initial de chacun des ces systèmes de fichiers sur 16, 32 ou 64bits.
Pour l'instant le ZFS est le seul système de fichiers opérationnel codé sur 128bits et de fait capable de gérer des capacités au delà de ce qui est humainement concevable avec nos petits disques de 3To. "Par exemple, si un utilisateur créait 1 000 fichiers par seconde, il faudrait 90 siècles pour arriver à la limite de fichiers.". Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/ZFS
Cela veut dire que notre approche classique consistant à formater pour exploiter est totalement remise en cause.
En effet le ZFS une fois initialisé est un index ouvert qui attend qu'on lui donne des disques à inclure pour faire un ensemble exploitable. et dans cet ensemble on aménagera des espaces exploités et partagés de manière différentes selon nos besoins.
Avantage premier : on peut augmenter la capacité globale du serveur et réaménager celles des espaces allouées sans toucher à l'existant.
Inconvénient : on ne sait pas sur quelle unité physique se trouvent nos données. Mais le système dispose d'outils tels que les snapshots pour les pister.
Beaucoup d'outils sont intégrés pour permettre une exploitation sécurisée de nos données.
Mais si bel et bien soit-il il y a un revers à la médaille du ZFS : si vous avez bien suivi vous comprendrez qu'au démarrage du serveur l'utilisant comme les index sont indépendants des disques il faut bien qu'ils soient quelque part et en fait ils sont chargés dans la mémoire du serveur et idéalement pour que le serveur soit au top il faudrait 1Go de RAM pour 1To de disque exploité avec un minimum de 6Go de base installés pour garantir un bon fonctionnement du ZFS. A noter que si votre équipement correspond à ce pré-requis il n'y aura que la version 64bits qui prendra en charge la mémoire installée la version 32bits ne gérant que 3,5Go de RAM.
En conclusion si vous ne disposez que de matériel modeste ou que vous voulez simplement un NAS fonctionnel avec un maximum de fonctionnalités, faites vos armes avec NAS4Free c'est une version très stable et aboutie qui ne démérite pas ou utilisez la V8 mais sans ZFS.
Pour les frileux qui auraient peur de ne pas switcher d'une version à l'autre à terme dîtes-vous qu'une fois les concepts de base et l'expérience acquis les questions qui vous taraudent aujourd'hui ne seront que formalités demain.
Bon NAS
P.S. La virtualisation via virtualbox, parallels etc n'est intéressante qu'a titre de test mais n'apporte aucun "plus" en terme de performance, de sécurité ou de fiabilité, c'est une excellente solution pour se familiariser avec ce freenas mais en aucun cas il faut envisager utiliser cette solution en exploitation courante.
Dans cet esprit, il n'y a de bonne solution qu'au travers d'un hyperviseur genre XEN ou ESXi qui pourra offrir de vraies solutions pour faire tourner correctement freenas en compagnie d'autres systèmes sans que le partage n'altère les qualités intrinsèques de freenas, pourvu que l'on pense a le virtualiser en respectant ses prérequis.
Dernier point je vois nombre de posts relatifs à l'adjonction de services genre FAMP (LAMP) ou de vidéosurveillance ou XBMC... que sais-je encore? Bref on a la tentation de rentabiliser le bousin en y ajoutant de nouvelles options.
A ceux là je peux répondre qu'avec la distribution LINUX ou BSD de leur choix ils arriveront à leur fins sans trop se casser la tête; d'ailleurs je leur conseille vivement de passer par là avant de chercher à dévoyer FreeNas ou Nas4Free de leurs fonctions initiales, ils auront au moins une expérience objective sur l'intérêt de leur projet et s'apercevront de fait que ce n'est peut-être pas la meilleur des idées.
J'en profite au passage pour faire une remarque relative à l'auto-hébergement en ADSL à la maison : n'oubliez pas que nous sommes en configuration asymétrique et que les 15 ou 20 mégas qu'on nous vend c'est pour la réception mais en upload nous ne bénéficions pas du tout des mêmes débits et quelquefois c'est une vrai cata dans ce sens, donc avant de spéculer, veillez à la qualité de votre ligne.
Or il est important que ces gens aient quelques infos à ce propos:
La version 8 est certes "présentée comme étant un "must" mais elle est encore en cours de finalisation.
Ce qui veut dire :
- Que bien qu'étant sérieusement maintenue elle n'est pas exempte de bugs.
- Que bien qu'étant très avancée elle ne rend pas tous les services implémentés dans NAS4Free
- Que bien qu'intégrant l'exploitation du ZFS ce n'est peut-être pas une bonne option que de se focaliser sur ce système de fichier pour débuter.
Si vous n'avez jamais monté de nas et si vous commencez avec du matériel de récupération vous obtiendrez sans doute de très bons résultats (voir meilleurs) avec NAS4Free. (y compris ZFS)
http://www.nas4free.org/
Si vous décidez d'exploiter du matériel récent veillez à ce qu'il soit supporté par le noyau FreeBSD de la version FreeNAS que vous entendez utiliser. Ce qui a fait l'engouement pour FreeNAS 8 c'est que le noyau utilisé était plus récent que celui de NAS4Free; aujourd'hui on trouve des versions NAS4Free tournant sur un noyau récent.
Beaucoup de services n'existent pas ou partiellement sur la version 8 soit par manque de temps pour les développeurs, soit parce que ceux-ci "spéculent" à terme sur leur inutilité notamment "Quixplorer" implémenté dans NAS4Free n'a pas d'équivalant dans la V8, il est très difficile de gérer RSYNC en local avec la V8 alors que c'est très facile de mise en oeuvre dans NAS4Free; idem pour les disques NTFS... Bref beaucoup de petites astuces ou de services qui aident bien la vie ne sont pas encore disponibles dans la V8 ou ne le seront jamais en natif.
Du ZFS.
Beaucoup de gens ne se figurent pas de quoi il s'agit.
Alors que nous sommes tous habitués à formater nos supports quelles que soient leurs capacités nominales pour pouvoir ensuite les exploiter certains savent déjà que certains types de formatage ont leurs limites quelques uns d'entre vous ont déjà noté à leurs dépends qu'un formatage FAT ou Win32 n'acceptera pas de fichier de taille supérieure à 2Go alors que le NTFS supportera des fichiers de taille supérieure, de même certains disque durs de haute capacité ne pourront pas être formatés dans leur entièreté avec le FAT ou le Win32. Ces limitations viennent du système de codage et d'indexation initial de chacun des ces systèmes de fichiers sur 16, 32 ou 64bits.
Pour l'instant le ZFS est le seul système de fichiers opérationnel codé sur 128bits et de fait capable de gérer des capacités au delà de ce qui est humainement concevable avec nos petits disques de 3To. "Par exemple, si un utilisateur créait 1 000 fichiers par seconde, il faudrait 90 siècles pour arriver à la limite de fichiers.". Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/ZFS
Cela veut dire que notre approche classique consistant à formater pour exploiter est totalement remise en cause.
En effet le ZFS une fois initialisé est un index ouvert qui attend qu'on lui donne des disques à inclure pour faire un ensemble exploitable. et dans cet ensemble on aménagera des espaces exploités et partagés de manière différentes selon nos besoins.
Avantage premier : on peut augmenter la capacité globale du serveur et réaménager celles des espaces allouées sans toucher à l'existant.
Inconvénient : on ne sait pas sur quelle unité physique se trouvent nos données. Mais le système dispose d'outils tels que les snapshots pour les pister.
Beaucoup d'outils sont intégrés pour permettre une exploitation sécurisée de nos données.
Mais si bel et bien soit-il il y a un revers à la médaille du ZFS : si vous avez bien suivi vous comprendrez qu'au démarrage du serveur l'utilisant comme les index sont indépendants des disques il faut bien qu'ils soient quelque part et en fait ils sont chargés dans la mémoire du serveur et idéalement pour que le serveur soit au top il faudrait 1Go de RAM pour 1To de disque exploité avec un minimum de 6Go de base installés pour garantir un bon fonctionnement du ZFS. A noter que si votre équipement correspond à ce pré-requis il n'y aura que la version 64bits qui prendra en charge la mémoire installée la version 32bits ne gérant que 3,5Go de RAM.
En conclusion si vous ne disposez que de matériel modeste ou que vous voulez simplement un NAS fonctionnel avec un maximum de fonctionnalités, faites vos armes avec NAS4Free c'est une version très stable et aboutie qui ne démérite pas ou utilisez la V8 mais sans ZFS.
Pour les frileux qui auraient peur de ne pas switcher d'une version à l'autre à terme dîtes-vous qu'une fois les concepts de base et l'expérience acquis les questions qui vous taraudent aujourd'hui ne seront que formalités demain.
Bon NAS
P.S. La virtualisation via virtualbox, parallels etc n'est intéressante qu'a titre de test mais n'apporte aucun "plus" en terme de performance, de sécurité ou de fiabilité, c'est une excellente solution pour se familiariser avec ce freenas mais en aucun cas il faut envisager utiliser cette solution en exploitation courante.
Dans cet esprit, il n'y a de bonne solution qu'au travers d'un hyperviseur genre XEN ou ESXi qui pourra offrir de vraies solutions pour faire tourner correctement freenas en compagnie d'autres systèmes sans que le partage n'altère les qualités intrinsèques de freenas, pourvu que l'on pense a le virtualiser en respectant ses prérequis.
Dernier point je vois nombre de posts relatifs à l'adjonction de services genre FAMP (LAMP) ou de vidéosurveillance ou XBMC... que sais-je encore? Bref on a la tentation de rentabiliser le bousin en y ajoutant de nouvelles options.
A ceux là je peux répondre qu'avec la distribution LINUX ou BSD de leur choix ils arriveront à leur fins sans trop se casser la tête; d'ailleurs je leur conseille vivement de passer par là avant de chercher à dévoyer FreeNas ou Nas4Free de leurs fonctions initiales, ils auront au moins une expérience objective sur l'intérêt de leur projet et s'apercevront de fait que ce n'est peut-être pas la meilleur des idées.
J'en profite au passage pour faire une remarque relative à l'auto-hébergement en ADSL à la maison : n'oubliez pas que nous sommes en configuration asymétrique et que les 15 ou 20 mégas qu'on nous vend c'est pour la réception mais en upload nous ne bénéficions pas du tout des mêmes débits et quelquefois c'est une vrai cata dans ce sens, donc avant de spéculer, veillez à la qualité de votre ligne.